Une race sauvée par les éleveurs au début du XXème siècle
La race Bizet appartient au groupe des races ovines du Massif Central et au sein duquel divers types se seraient différenciés en donnant notamment la Bizet, la Limousine, la Noire du Velay et la Rava.
De 1830 à 1900, des croisements inopportuns avec les Caussenardes puis avec des races anglaises (Southdown, Dishley,...) sont venus modifier le type.
Cette amélioration génétique par le croisement présentait un intérêt pour une production d'agneaux de boucherie. Mais élever ces produits pour les substituer à la race locale conduisait à l'échec, la région de production du Bizet n'offrant pas des ressources suffisantes pour ce type d'animal amélioré.
En 1905, Tallavignes, Inspecteur Général de l'Agriculture, entreprend un effort d'épuration et un groupe d'éleveurs réunis en congrès à Massiac dresse le premier standard officiel. La Bizet semble alors au faite de son développement avec un effectif de 330 000 têtes avant Guerre et 250 000 en 1929, réparti par moitié dans le Cantal et la Haute-Loire. En 1963, l'effectif Bizet est encore de 90 000 brebis et représente 45 % du cheptel ovin de la Haute-Loire. Selon le dernier recensement agricole (2000) l'effectif national s'élève à près de 9 800 brebis.